MAROC HOTELS?

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L’exploration des alentours d’Essaouira nécessite de louer un véhicule (attention : pour un 4x4, il faut réserver à Marrakech). Toutefois, les distances sont courtes entre les différents lieux à découvrir (15 à 25 km maximum). Les " bons plans " vous seront communiqués sur place par vos hôtes... Nous respectons le secret qu’ils tentent de préserver autour de ces espaces naturels qui font leurs propres délices. Toutefois, nous pouvons vous mettre en appétit en vous évoquant des zones dunaires de plus de 5 km de large qui vous plongerons dans une ambiance saharienne, des marabouts perdus au bord de plages désertes, des villages de pêcheurs troglodytes, des cascades de sables impressionnantes, des souks de villages comme des machines à remonter le temps et une école de méhariste unique en son genre... Le temps où les grandes caravanes venues du Niger ou de Tombouctou convergeaient à travers le Sahara vers les cols de l’Atlas est bien révolu. De même, les immenses troupeaux de dromadaires qui, il y a quelques décennies encore, transhumaient de pâturage en pâturage au fil des saisons ne sont plus qu’un souvenir. On en connaît bien les raisons : fermeture des frontières, évidente supériorité pratique du camion et du 4x4 sur les animaux de bât, attraction des villes, de leur confort, de leurs écoles et de leurs hôpitaux… Paradoxe : même si toute vie ne l’a pas abandonné, le désert semble n’avoir jamais été aussi désert qu’aujourd’hui… Combien de temps faudra-t-il encore pour que disparaissent les dernières khaïmas en poil de chèvre, pour que les derniers nomades abandonnent sur le seuil de maisons en dur leurs semelles de vent ? Le novice des pistes ne cesse pourtant de s’en étonner : le soir, au bivouac, alors qu’il commence à se croire le dernier être vivant sur la terre, il voit parfois surgir de la nuit des hommes silencieux qui le saluent d’un geste et d’un sourire, s’accroupissent en cercle autour du feu, bavardent un moment à voix basse, puis se lèvent et disparaissent comme happés par le vide. Ainsi est le pays des grandes solitudes, encore hanté par les spectres de ses derniers habitants… Une civilisation est en passe de disparaître sans bruit sous nos yeux. Elle ne laissera sans doute nulle trace dans le sable. À nous de la garder précieusement dans nos mémoires… C’est apres le Draa que la vallée et son spectacle enchanteur débute véritablement. Le long de l’oued, la palmeraie très dense et presque ininterrompue projette son ombre sur les petits périmètres de culture qu’elle abrite. C’est en fin de journée qu’il est conseillé d’effectuer cette route, alors que le soleil décline au loin sur les crêtes dénudées de l’Anti-Atlas. On est séduit par la lumière chaleureuse qui donne aux paysages des couleurs incomparables. On contemple avec émerveillement les couleurs éclatantes des lauriers-roses, des joncs, des acacias, des tamaris quand le soleil tombe et enlumine d'or rouge la surface de l'oued. C'est aussi l'heure où les hérons font le pied de grue, où les ombres s'allongent, où les djebels s'allument. De nombreux ksours apparaissent, le plus souvent perchés. Ils dominent de leur couleur ocre la vallée. C’est le cas de Tamnougalt à 6 kilomètres d’Agdz, que l’on peut visiter. Ici, un véritable dédale en terre s’offre aux yeux émerveillés alors qu’on se rend à la kouba, le tombeau du marabout, surmonté d’un cône blanchi à la chaux.Plus on va vers le sud, plus on rencontre des habitants à la peau foncée. Certains descendent d'esclaves amenés du Soudan, les Harratins. Ici, les gens vaquent à leurs besognes séculaires. Des jeunes femmes transportent du bois de feu sur leur dos ; des enfants tirent l'outre du puits ou courant, pieds nus, derrière un cerceau de fer ; des hommes partent pour travailler leur champs, bêche à l’épaule ; la lessive est étalée sur la roche d'une colline où un fellah passe sur son âne. Posés sur des terres infertiles qui dominent la palmeraie, les ksours sont établis le plus souvent sur des pitons rocheux ou en bordure de falaise. On voit apparaître de ces petites forteresses des minarets roses, verts ou blancs, qui dénotent du l’ocre des kasbahs. Ouriz, Amrâd, Timiderte, Tamsikht. Villages de pisé, ces citadelles de terre, témoins des affrontements entre tribus berbères, sont pour la plupart laissées à l'abandon. Ces majestueuses forteresses de terre rouge ou ocre, sont menacées par les intempéries et tombent en ruine, au risque de disparaître à jamais du paysage marocain et du patrimoine mondial. Le pisé (mélange de terre et de paille) subit l'outrage des pluies et des ans, et certaines ne sont plus que ruines.

 

 

 

 

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